Comment devient-on étudiant en architecture ?
Par hasard. Ou plutôt, par esprit de contradiction. Parcours très scolaire avec des facilités, bonnes classes (allemand européen), j’ai voulu partir dans une filière qui ne consiste pas simplement à bachotter. Exit la prépa et médecine (25/30 de ma classe) et en avant pour l’architecture (un peu de hasard donc). Pas d’archi dans ma famille.
Quel a été votre parcours depuis votre diplôme?
A mon retour en France, début 2014 je deviens assistant à l’ESADMM (Pincin + Dalbera), puis graphiste en freelance. Je monte ma startup (Boite à Bière) de 2015 à 2017, toujours graphiste, ponctuellement formateur en 3D sur Sketchup. Rentrée 2016, je rejoins l’orga des Startup Weekends et j’entre à l’ensa•mcomme vacataire (communication du projet).
Parmi vos projets, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui vous tient (tiennent) le plus à coeur ?
Des choses pas très archi. Architectonik 2009, l’ensemble de mon Master (projet ASG Reiseuni de master itinérant à l’étranger), avec en particulier les workshops de Kiel (remplissage d’une piscine de fumée), Innsbruck (transformation d’une vallée, mes début en infographie) et ma thèse, à Tallinn.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années à l’ensa•m ?
Le vieux BDE. J’étais membre à l’époque de l’ancien local et la vie y était douce. Les nuits en salle info (moniteur 2 nuits par semaine), les cours de Perloff (avec la photo de l’arbre qui danse), la fois où il a neigé et qu’on a construit un igloo dans le patio. Et, en 2010, la reconstruction d’un pavillon de Jean Prouvé à Château La Coste (en secret).
Un dernier mot (un conseil, une réflexion…) ?
Pour les étudiants? Partez pour mieux revenir. Ou ne pas revenir, mais partez quand même. Ne vous laissez pas empor-
ter par les dogmes des uns et des autres, allez voir le monde, ouvrez vous aux autres domaines, aux autre fillières. Soyez curieux, mangez vos légumes, faites l’amour, et une dernière fois, voyagez.